Les mémoires et les langages du corps, Les maux et les mots du corps

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Date de parution: 
Octobre 2005

 

La mémoire n’est pas l’apanage du cerveau

Il nous faut rappeler que pour les scientifiques en neurosciences et en sciences cognitives, la mémoire est localisée uniquement dans le cerveau. Néanmoins certaines observations amènent quelques uns d’entre eux, à s'interroger sur cette certitude. Par exemple, dans une étude répertoriée par la revue La Recherche et réalisée par un cardiologue néerlandais sur des "expériences proches de la mort", l'auteur est amené à suggérer que « le concept, admis jusqu'à présent mais jamais prouvé, selon lequel la conscience et la mémoire sont localisées dans le cerveau doit être mis en discussion »[1].

 

Par contre depuis une vingtaine d’année, dans les milieux de thérapie corporelle, on parle de plus en plus de la mémoire du corps. « A la différence de la mémoire intellectuelle, cette mémoire serait en grande partie indépendante de notre volonté (..) la mémoire du corps serait  celle de tous nos ressentis passés et oubliés »[2] ; Nous pourrions très peu agir sur elle[3], et c’est elle qui dirigerait notre vie.

 

Pour les spécialistes en thérapie corporelle, notre corps porterait la mémoire des événements de notre vie, mais aussi la mémoire de notre généalogie et de l’évolution de l’espèce humaine. D’après Christian Fléche[4], thérapeute et formateur en décodage biologique : « toute notre anatomie est une évolution de la première bactérie jusqu’à nous. Ainsi, dans l’embryon, on retrouve des seins surnuméraires, des doigts palmés, des poils sur le corps, une queue, … preuves que nous gardons traces de l’évolution des être vivants. Notre corps après naissance est une mémoire d’espèce ».

 

Le présent texte qui reprend de nombreuses informations parues dans le dossier "La mémoire du corps publié par la revue Alternatives Santé d'octobre 2005, essaie de répondre à deux questions :

  • Comment se manifestent et s'expriment les mémoires du corps ? Quels sont les langages des mémoires du corps ?.
  • Comment notre corps peut il mémoriser toutes les évolutions qu’ont connues les êtres vivants depuis la première bactérie ?

 

La douleur et la maladie, comme langages des mémoires du corps

 

Le corps dispose de différents langages pour expliciter l’inscription corporelle de nos ressentis, de nos émotions liés à des événements traumatisants passés et oubliés, c'est-à-dire non accessibles directement à sa mémoire intellectuelle. Il y a bien sûr la parole, le langage de la bouche qui est utilisé par la psychanalyse. Il faut noter que certaines thérapies utilisent le corps pour faire émerger au niveau conscient certains événements traumatisants et permettre ainsi à la parole d’expliciter ces événements. On peut citer la technique du rebirth ou de la psychanalyse corporelle (voir en annexe).

 

Le corps dispose d’autres langages que celui de la bouche pour s’exprimer, pour formaliser une parole. Nos peurs, nos manques, nos désirs sont autant de langages de notre corps. Pour Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, qui s’est fait une spécialité du décryptage symbolique de notre fonctionnement corporel : « nos choix alimentaires ne sont pas déterminés par la saveur, mais par la valeur symbolique des aliments. Ainsi le goût pour la viande traduit un besoin de stimuler notre agressivité pour conquérir ou garder notre territoire, l’aversion pour le lait, un mauvais rapport à la mère dans la petite enfance, la passion du chocolat, une grande faim d’amour, … »[5]. Les mémoires de notre vécu passé seraient ainsi là, à la portée de notre fourchette[6].

 

Les maladies et plus généralement les douleurs peuvent aussi être considérées comme un moyen d’expression, comme une parole du corps, ce qui amène à complètement revoir notre compréhension du processus de la maladie et de la douleur. « La maladie (mal à dit) est une parole qui n’est pas dite par la bouche mais par le corps. Le symptôme apparaît suite à un choc vécu de façon dramatique, isolée et paraissant sans solution, ou suite à une succession de petits chocs (..). Le symptôme c’est de l’émotion cristallisée ». Plus généralement, on peut considérer nos douleurs (tout du moins celles qui ne sont pas liées directement à une agression externe ou celles qui sont les conséquences d'une maladie) comme symptômes d'un mal à dire et c'est-à-dire comme symptômes d'émotions cristallisées.

 

La maladie considérée comme l’impossibilité dans laquelle se trouve le corps à dire son émotion suite à un ou des événements plus ou moins traumatisants, amène à comprendre que « toute maladie est d’origine psychosomatique»[7]. Il n’est pas question ici de nier l’existence des microbes, des virus, mais dans cette approche de la maladie, ce qui est plus déterminant ce n’est pas le microbe mais le terrain, c'est-à-dire l’état de notre système immunitaire qui est très fortement influencé par le stress et autres traumatismes psychiques[8].

 

Cette compréhension de la maladie amène à jeter un nouveau regard sur le processus de guérison. « Pour guérir il faut se dissocier de ses mémoires traumatisantes. Dire je suis malade ou j’ai une maladie n’a pas du tout le même impact (..) La guérison profonde est celle qui libère l’émotion, puisque le symptôme c’est de l’émotion cristallisée ». Cette approche nous conduit aussi à reconsidérer ce qu’est l’état de santé : « L’état de santé n’est pas un état, mais un mouvement d’adaptation au réel. Nous sommes en permanence malades et en permanence en train de recouvrer la santé »[9].

 

 

Différents niveaux de la mémoire du corps

 

Notre corps peut mémoriser les émotions et autres événements traumatiques de notre vie à différents niveaux.

 

- Au niveau des articulations de la colonne vertébrale, des os du crâne ou du bassin. C’est le domaine privilégie d’intervention de l’ostéopathie. Par exemple : « atteinte de palpitations depuis l’age de 18 ans, une femme de 72 ans n’avait jamais pu faire d’effort, bien qu’améliorée par des médicaments. L’examen ostéopathique a mis en évidence l’empreinte d’un traumatisme cervical qui irritait un des nerfs qui vont au cœur. Quelques séances ont suffi pour que le cœur retrouve enfin un rythme normal »[10]. Dans certains cas une situation de stress peut causer un traumatisme physique. Par exemple, alors qu’elle consultait un ostéopathe pour un mal au genou, une cliente a pris conscience, grâce au questionnement du thérapeute, de l’impact sur son corps de banales querelles de voisinage. Elle a ainsi pu se libérer d’une douleur au genou, mais aussi du stress causé par sa voisine.[11]

 

- Au niveau des muscles. Comme précédemment c’est  le domaine privilégié d’intervention de l’ostéopathie mais aussi de la kinésiologie. Cette dernière est fondée sur une baisse du tonus musculaire lorsque l’organisme est perturbé physiquement, mentalement ou psychologiquement. Les techniques et les pratiques de la kinésiologie confirment donc que les traumatismes psychologiques peuvent se mémoriser dans les muscles et dans les différents tissus du corps. La kinésiologie permet de découvrir les origines datées de nos blocages et de nos traumatismes inscrits dans les muscles.(« Encore faut il ensuite les désactiver… la même question se pose pour le rebirth »[12]). Par exemple : « à l’aide du test musculaire, ma kinésiologue a été capable de déterminer que mon incapacité à être heureux, remontait à ma petite enfance, très précisément à l’âge que j’avais à la naissance de ma sœur »[13].

 

- Au niveau de la circulation de l’énergie, au sein des différents méridiens de notre corps. Pour la médecine traditionnelle chinoise, l’univers et l’homme sont animés par la qi, une énergie qui a une double polarité. Des événements physiques ou psychiques peuvent déséquilibrer ou bloquer la circulation de l’énergie dans le corps. L’acupuncture vise à rétablir une bonne circulation de celle-ci, à la tonifier si elle est insuffisante ou à la disperser lorsqu’elle est en excès.

 

- Au niveau des systèmes "cerveaux-cœur" et "cerveaux-ventre". On sait depuis peu que l’intestin et le cœur ont leurs propres réseaux de neurones qui sont de petits cerveaux à l’intérieur du corps. Il y a de fortes relations entre le réseau des neurones du cœur ou de ceux de l’intestin avec le cerveau proprement dit et notamment avec la partie la plus archaïque de notre cerveau, le cerveau reptilien. David Servan-Schreiber[14], auteur de l’ouvrage Guérir, qualifie ce cerveau reptilien de cerveau émotionnel[15]. « Le cerveau émotionnel contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique et une grande partie de la physiologie du corps : fonctionnement du cœur, la tension artérielle, les hormones, le système digestif et même le système immunitaire »[16]. Pour comprendre un des fonctionnements des thérapies corporelles, il est important de souligner que « Le cerveau émotionnel est plus intime avec le corps qu’il ne l’est avec le cerveau cognitif. C’est pour cette raison qu’il est souvent plus facile d’accéder aux émotions par le corps que par la parole ».[17] Il n’est pas inutile de rappeler que parmi les mécanismes qui relient le cœur et le cerveau, le système nerveux autonome joue un rôle particulièrement important. Celui-ci est constitué de deux branches. La branche dite sympathique, qui libère de l’adrénaline et de la noradrénaline. Elle contrôle les réactions de combat et de fuite. Son activité accélère le système cardiaque. L’autre branche dite parasympathique libère un neurotransmetteur différent (l'acetylcholine) qui accompagne les états de relaxation et de calme. Son activité ralentit le cœur.[18].

 

- Au niveau des tissus. Pour la microkinéthérapie[19], « toute agression traumatique, microbienne, toxique, environnementale ou émotionnelle entraîne une modification de la vitalité des tissus, à laquelle répondent des mécanismes d’auto-guérison, jusqu’au jour où l’organisme est débordé. Les tissus vont alors garder des séquelles de ces agressions qui se traduisent notamment par une perturbation de leurs mouvements rythmiques au niveau des traumatismes. Des dysfonctionnement tissulaires se mettent en place non seulement à ce niveau, mais aussi à distance ».[20]Pour la biokinergie[21], « toute perturbation, traumatisme, problème mécanique ou métabolique, fatigue ou stress, qui affecte le corps ou le psychisme, s’inscrit dans les tissus corporels sous formes de nœuds. Ces empreintes très fines se présentent sous la peau comme des enroulements spiralés, qui ne sont pas visibles à l’œil nu, mais décelables à la palpation. Ces enroulements se retrouvent aussi bien au niveau des articulations, des chaînes musculaires, des fascias (membranes qui relient les organes entre eux et les rattachent au squelette), des points d’acupuncture et des différents points réflexes »[22].

 

- Au niveau des cellules de notre corps. Certains processus de maladie ou certains processus de guérison obligent de plus en plus à considérer que les cellules de notre corps ont une capacité extraordinaire d’échange et de mémorisation de multiples informations qui ne peut pas être expliquée à partir du seul code génétique transmis de génération à génération. « Au cours des siècles et millénaires passés, les grandes maladies et grandes épidémies qui ont fait des ravages dans les populations ont laissé des traces profondes et des mémoires incrustées dans les organismes et dans le subconscient de ceux qui en réchappaient, mémoires transmises à leurs descendants (..) il ne faut pas sous-estimer l’importance des traumatismes physiques et psychiques ainsi transmis aux générations suivantes (..) ces troubles énergétiques ou miasmes seraient à l’origine de nombreuses de nos maladies chroniques »[23]. Sans forcément remonter à la bactérie, nous serions donc « porteurs des mémoires de toute l’espèce humaine ». Ces mémoires inconscientes, inscrites dans nos cellules, et « fruits de tous les apprentissages passés ont permis la survie du genre humain. Mais sur un plan individuel, certaines peuvent devenir un poids écrasant, contraire à notre désir d’agir et de penser en notre nom et pour notre bien-être »[24]. Du point de vue non plus des maladies mais des thérapies, il n’est pas sans intérêt ici de rappeler comment certains spécialistes mobilisent les capacités d’échange et de mémorisation d’informations des cellules (du monde végétal, animal et humain) et des molécules pour rendre compte de l’action bienfaisante de l’élixir floral et notamment les fleurs de Bach : « Remède vibratoire, l’élixir floral est porteur de l’information énergétique de la fleur, autrement dit d’une information électromagnétique imprégnée dans l’eau. Les méridiens, les centres énergétiques, les chakras gèrent les échanges entre les énergies subtiles et celles du corps, convoyant en quelque sorte l’information à destination, soit au niveau physique (cellule), soit au niveau psychique (par le système nerveux) ».[25]

 

Une biologie quantique pour comprendre la mémoire de la cellule (paragraphe à reactualiser)

 

Les travaux de recherche sur la mémoire des cellules, notamment à la lumière des apports de la physique quantique, ont conduit peu à peu au développement d’une nouvelle approche de la biologie, la biologie quantique et à jeter les bases d’une nouvelle médecine, la médecine quantique. « La biologie et la médecine sont à la veille d’une gigantesque révolution. Jusqu’ici, seul le concept chimique des mécanismes biologiques était pris en compte dans l’étude des phénomènes de la vie. Toute la pharmacologie est basée sur l’idée que le fonctionnement d’un organisme et les événements cellulaires qui sont la manifestation de la vie, étaient exclusivement régis par des réactions biochimiques »[26].

 

Pour la nouvelle conception de la biologie, « chaque cellule possède en elle la capacité de régénérer l’information biologique perdue. Il ne s’agit pas d’une hypothèse mais d’une certitude. Les scientifiques ont ainsi calculé que si l’on développe sur papier le volume des informations génétiques contenues dans une cellule sexuelle, cela correspondrait à environ cinq à sept fois la distance de la terre au soleil. Or les ressources physico-chimiques de la cellule ne sont pas suffisantes pour conserver ce volume d’informations. Ce sont des chercheurs russes qui ont apporté un début de réponse en démontrant que le code génétique n’est pas seulement conservé en tant que substance biochimique, mais aussi sous la forme d’une structure quantique. Ils en ont conclu que la cellule porte en elle l’information concernant la totalité de l’organisme sous forme de lumière qu’elle peut émettre. Ce qui lui confère, outre sa finalité de conserver le patrimoine génétique, la capacité de transmettre, de traiter à la façon d’un ordinateur et même de régénérer une donnée biologique perdue »[27].

 

La médecine quantique est à ses premiers balbutiements. Pour régénérer les données biologiques perdues elle utilise entre autres des lasers émettant de petites doses de radiations électromagnétiques ne donnant lieu à aucune perception de courant électrique et de chaleur. Au niveau de la pharmacologie, la médecine quantique utilise les capacités vibratoires de certains végétaux (après les avoir dynamiser par une imprégnation énergétique quantique équivalente à la vibration spécifique à chacun des végétaux utilisés) pour agir sur les champs énergétiques des cellules. On retrouve ici l’explication proposée précédemment pour rendre compte de l’action bienfaisante des élixirs floraux.

 

 

 

 

 

Annexe : Quelques informations complémentaires sur les thérapies utilisant les mémoires du corps

 

 

Biokinergie

« La biokinergie est une discipline issue d’une synthèse originale entre l’ostéopathie et la médecine chinoise, adaptée à la pratique de la kinésithérapie. Selon les biokinergistes, toute perturbation, traumatisme, problème mécanique ou métabolique, fatigue ou stress, qui affecte le corps ou le psychisme, s’inscrit dans les tissus corporels sous formes de nœuds. (…) Le praticien va tester la mobilité des articulations et des organes et faire un bilan énergétique au niveau des méridiens d’acupuncture et rechercher ces nœuds. Il traite ensuite le patient par des messages doux, complétés, si nécessaire, par des manœuvres ostéopathiques. Cette discipline est pratiquée par des kinésithérapeutes dans le cadre de leur profession».[28]

 

 

Kinésilogie

« Inventée dans les années 60, cette technique est basée sur le test musculaire. Le thérapeute effectue une légère pression sur le bras tendu du patient. En situation normale, le bras résiste (on dit qu’il est verrouillé) ; par contre, en cas de stress, le bras tombe»[29]. « Ce test, principe de base de la kinésiologie, fournit aux kinésiologues des informations que le corps a gardé en mémoire et qui, mal digérées, en perturbent le fonctionnement. Considérant que certains muscles sont en relation avec des méridiens (décrits par la médecine chinoise) et des organes précis, il devient possible de tester l’état de ces derniers. La perturbation étant identifiée, le massage de points énergétiques et/névralgiques (points de correction neuro-vasculaires et neuro-lymphatiques) vise à supprimer les zones de blocage »[30].

 

Microkinésithérapie

« La microkinésithérapie se présente comme une sorte d’homéopathie manuelle. Elle considère que toute agression traumatique, microbienne, toxique, environnementale ou émotionnelle entraîne une modification de la vitalité des tissus, à laquelle répondent des mécanismes d’auto-guérison, jusqu’au jour où l’organisme est débordé. Les tissus vont alors garder des séquelles de ces agressions qui se traduisent notamment par une perturbation de leurs mouvements rythmiques au niveau des traumatismes. Des dysfonctionnements tissulaires se mettent en place non seulement à ce niveau, mais aussi à distance. (..) Le microkinéthérapeute va chercher à réinstaurer les mécanismes naturels d’autocorrection des tissus perturbés. Il utilise à cet effet différentes techniques de massage, en majorité des pressions lentes et douces. Les pressions manuelles qu’il exerce visent à reproduire « à petite dose » le traumatisme initial, afin d’obtenir un retour au processus rythmique naturel, et c’est en ce sens que la microkinésithérapie peut se comparer à l’homéopathie »[31] .

 

Ostéopathie

« Connue pour ses bienfaits dans les problèmes de dos, l’ostéopathie est une méthode de soins exclusivement manuelle, sans recours aux médicaments. C’est une médecine qui a une approche globale : elle ne considère pas seulement la zone bloquée, mais s’intéresse à l’ensemble de la structure  corporelle.(..) Elle ne se limite pas à des « manipulations » vertébrales ou articulaires ; l’ostéopathe pouvant intervenir selon le cas sur tous les tissus corporels ».[32]

 

Psychanalyse corporelle

« Cette thérapie inventée par un ostéopathe, B. Montaud, s’intéresse aux spasmes involontaires qui adviennent avec la respiration primaire. Celle-ci correspond à des mouvements très tenus d’expansion et de rétraction que les ostéopathes perçoivent manuellement au niveau de la sphère crânienne. Ils sont considérés comme des « lapsus corporels», la parole de l’inconscient qui s’exprime par le corps. Sept couches de mémoire physique seraient associées à sept niveaux de compréhension du passé dans le psychisme. La psychanalyse corporelle permet de revivre les scènes traumatiques du passé et de s’en détacher grâce à la méthode VPA (Voir, Pardonner, Agir) ».[33]

 

Rebirth

« Mis au point dans les années 70, le rebirth est une technique de respiration visant, comme son nom l’indique, à revivre sa naissance. L’absence de pause entre l’inspiration et l’expiration entraîne une hyper-oxygénation du cerveau, favorisant ainsi la levée du contrôle du cortex sur les zones archaïques où se nichent les émotions refoulées, les souvenirs enfouis et notamment celui de notre venue au monde ».[34]

 

[1] La Recherche, Numéro spécial sur les frontières de la conscience,  N°366, juillet-août 2003, p.45

[2] Christine Delmar, Notre corps a aussi une mémoire, Alternatives Santé oct 2005, p.20

[3] Certaines expériences de mémorisations de textes longs et complexes tels que les poèmes de Rimbaud, réalisées par Yvon Achard, professeur de yoga, semblent indiquer que la capacité de mémorisation du corps peut être aussi mobilisée d’une manière consciente. Yvon Achard affirme que les textes qu’il mémorise sont notamment engrangés dans ses os.

[4] Christine Delmar op cit, p 21

[5] Christine Delmar Remonter dans l’histoire, Alternatives Santé oct 2005, p.21

[6] Christine Delmar, idem

[7] Christian Fléche, Décodage biologique : nos maladies nous parlent, Alternatives Santé oct 2005, p.23

[8] De plus en plus de travaux scientifiques mettent en avant cette manière de comprendre la maladie. voir dossier "Quand l'esprit guérit le corps, l'énigme du placébo", Sciences et Avenir, nov. 2005, , voir aussi les travaux de David Servan-Schreiber sur "la médecine des émotions"  qui ont été rappelés dans mon article « Les bases physiologiques du stress et de la détente ».

[9] Christian Fléche, op. cit. p.23

[10] Jean Pierre Aubry, Le corps n’oublie rien, op cit p. 29

[11] Christine Delmar, L’empreinte des souffrances op cit p. 24

[12] Christine Delmar, Remonter dans son histoire, op cit p 27

[13] idem

[14] David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, Paris, 2003,

[15] Voir mon article « Les bases physiologiques du stress et de la détente, la relation corps/conscience comme moyen d’action sur la santé du psychisme humaine » rédigé  à partir du livre de David Servan-Schreiber ;  revue Pratique du Yoga,N° 114 et 115.

[16] David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, Paris, 2003, p.21

[17] David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, Paris, 2003, p.37

[18] David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, Paris, 2003, p.51-53

[19] voir définition en annexe

[20] 68 médecines alternatives Alternatives Santé,  hors série n°27, p.45

[21] voir définition en annexe

[22] 68 médecines alternatives Alternatives Santé,  hors série n°27, p.16

[24] Christine Delmar, Notre corps a aussi une mémoire, Alternatives Santé oct 2005, p.21

[25] Alternatives Santé oct 2005, p.27

[26] présentation du livre du Pr. R. Cannenpasse-Riffard, Biologie, Médecine et physique quantique, sur le site http://biogassendi.france.com

[27] Jean Louis Garillon, vice-président de l’Institut International de médecine quantique in Pratiques de Santé, 8 oct. 2005, n°37, p.4

[28] Alternatives Santé oct 2005, p.16

[29] Alternatives Santé oct 2005, p.30

[30] Alternatives Santé oct 2005, p.34

[31] Alternatives Santé oct 2005, p.45

[32] 68 médecines alternatives Alternatives Santé,  hors série n°27

[33] Alternatives Santé oct 2005, p.31

[34] Alternatives Santé oct 2005, p.31