L’usage du vide. Essai sur l’intelligence de l’action, de l’Europe à la chine

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Titre de l'ouvrage: 
L’usage du vide. Essai sur l’intelligence de l’action, de l’Europe à la chine
Auteur(s) de l'ouvrage: 
Romain Graziani
Maison d'édition: 
Editions Gallimard
Date de parution de l'ouvrage: 
Janvier 2019
Date de rédaction: 
Février 2020

 

Ce livre s’intéresse aux échecs de nos actions qui sont dus non pas d’un défaut de connaissance, mais d’un surcroît de réflexion ; non pas d’un manque d’effort, mais d’un excès de vouloir » p7 Et plus précisément « Certains états hautement désirables tels que l’aisance gracieuse dans le mouvement, un sommeil rapide et profond, ou une conduite parfaitement naturelle, font partie de ces états réfractaires au vouloir, qui ont propriété d’être rendus impossibles du seul fait d’être poursuivis.  Nous avons à faire en ce cas à des états réfractaires qui font aussi partie de ce que l’on peut appeler la classe des états optimaux, dans la mesure où de tels états – physiques, psychiques, politiques – sont perçus comme des fins, comme des états qui comblent et que nous cherchons plus ou moins activement à susciter » p8 . L’auteur a fait le constat que « La plupart des états, physiques ou mentaux, que nous associons de prés ou de loin à l’idée de bonheur, comme l’état d’aisance dans la danse, d’exécution souple et allège d’un morceau de musique , de ravissement poétique, … ont justement en commun cette propriété redoutable d’être mis en déroute par la simple tentative de les faire advenir de façon volontaire » p 10.

Dans son livre Romain Graziani aborde différents états réfractaires au vouloir

  • Il évoque « nos tentatives d’atteindre un état mental particulier ( se rappeler un nom, se plonger dans un état d’oubli bien faisant, le sommeil, être inspiré ou créatif) ».
  • Il porte  aussi une attention « aux états que l’on tente de produire en autrui , aux efforts souvent contre-productifs pour susciter certaines impressions ou faire naitre des sentiments jugés désirables ».
  • Et il dit  s’attarder « sur la tentative proprement politique des gouvernants pour transformer le peuple, promouvoir une morale politique, et instaurer un règne d’ordre et de vertu »p16

 

Pour comprendre les stratégies vouées à l’échec pour atteindre ces états optimaux, l’auteur s’est inspiré du texte Le Tchouang-tseu , considéré comme le texte fondateur du taoïsme, et en partie écrit par le philosophe chinois maître Tchouang trois siècles avant notre ère. « Les penseurs de l’antiquité chinoise ont été particulièrement attentifs aux pièges de l’éthique volontariste et du culte de l’effort, à telle enseigne qu’il est permis de penser que toutes les notions maîtresses du taoïsme ancien (le vide, le non-agir, le jeûne de l’esprit, la dissolution du moi) ont été élaborées à partir de la conscience aigüe de ce paradoxe et dans l’intention de le résoudre »p18 « L’état de celui qui a gagné le Tao (La Voie) représente le modèle et la norme suprêmes de tous les états optimaux, qui ne peuvent  survenir que dans l’oubli progressif  du désir actif de les atteindre ». Mais il précise que« la lecture des anciens textes chinois ne postule pas une abdication des pouvoirs de la raison ou du vouloir, mais une gestion rationnelle des paradoxes que suscite le désir de contrôler le processus d’avènements des états jugés les plus importants et les plus enviables » p18

La démarche de l’auteur se veut être une critique de « l’éthique musculaire » fondée sur l’idée de la supériorité morale de l’acte volontaire et qui s’inspire de la « puissance du vouloir incarnée dans la force déployée par le corps » «  C’est l’image de la contraction musculaire, du corps arqué contre la résistance qu’oppose la matière du monde extérieur, qui sous-tend les représentations de l’action autonome et délibérée ». « La virilité morale se veut ennemie de la lenteur, de la passivité réceptive, de l’anticipation patiente, sans comprendre  combien sont là des alliées indispensables de la volonté pour favoriser la survenue de ces états qui nous paraissent les plus désirables, et que nous résumons sous le terme vague de bonheur »p26

 

La recherche de la grandeur en politique, de  l’erreur de vouloir plaire pp 61-70

« Les signes trop voyant, les volontés trop marquées d’arriver à un résultat agissent comme une contrainte déplaisante sur autrui et sapent l’effet recherché. C’est de cet effet involontaire causé par une intentionnalité trop forte que pâtissent tant de gens qui cherchent à obtenir directement quelque chose d’autrui. Lao-Tseu[1] est sans doute le premier penseur, au IVe siècle avant notre ère, à dévoiler cette cruelle leçon de psychologie politique (..) Le prestige, la puissance ou la gloire n’existent que pour autant que rien n’est entrepris de façon active et visible pour les produire ».

Voir le passage intéressant de Lao-Tseu qui s’adresse à ceux qui recherche la grandeur en politique p 61

Les effets pervers induits par des conduites trop intentionnelles ou par le désir trop empressé d’aboutir à un état jugé hautement désirable ont été aussi abordés par Wang Bi un philosophe chinois du IIIè siècle et par Alexis Tocqueville[2] (1805-1859) pp 63-65.

 

Le vide et le vouloir

Romain Graziani attire notre attention :  « l’état de vide ou de non-vouloir, qui est la condition de réalisation de ces états tant recherchés, est lui-même un état hostile au vouloir. En recherchant de manière délibérée un tel état, on ne fait qu’introduire le paradoxe de l’intentionnalité dans la tentative même de résolution »p87

« Nous suivons une tendance bien ancrée dans notre culture à opposer vouloir et non-vouloir, au lieu de penser le changement interne au vouloir, qui peut connaître des modes, des rythmes, des intensités extrêmement variables  (..) C’est en jouant sur les degrés d’intensité du vouloir, et sur la place de la volonté dans l’organisation des forces qui président à nos actions, que nous pouvons espérer déjouer les embûches et les pièges de l’action intentionnelle » p83

  • L’exemple de l’ascèse du charpentier Ts’ing de Tchouang-tseu p89
  • L’exemple de la genèse de l’invention mathématique selon Henri Poincaré p96

« Le charpentier chinois comme le mathématicien français trouvent dans la phase volontaire de suspension de l’action même de la volonté un remède aux blocages ou aux facteurs de dispersion de l’énergie créatrice » p 102

 

Tensions et intentions

Exemples du tireur à l’arc de Confucius et de Montaigne p 103

« Lorsque l’action à exécuter subit la pression exercée par la représentation de ce qui est en jeu (conséquence économique d’un tournoi, influence du résultat sur l’image de soi, etc.), (..) ne pouvant faire le vide nous perdons notre unité d’action. La réflexion prend le pas sur la sensation » p105.

«Tous les états optimaux ont pour propriété de ne pouvoir se déclarer qu’en l’absence de tensions physiques ou mentales ». « A l’inverse, la volonté d’éviter à tout prix un état que nous jugeons pénible, douloureux, irritant ou humiliant (insomnie, le trac, le  bégaiement ..) se trouve en butte à une malédiction analogue à celle qui affecte les états désirables mais hostiles au vouloir : en effet le moindre effort pour éviter ces états négatifs suffit à provoquer leur apparition » Ils sont appelés états pessimaux. Les états optimaux ne peuvent survenir en raison de la volonté de les provoquer, les états pessimaux surviennent en vertu du désir de les éviter.

 

Laisser agir les forces agissantes du corps

« Ce n’est pas la simple intention d’atteindre un état optimal qui rend la survenue de cet état impossible. Ce qui enraye le processus d’apparition d’un tel état, c’est la présence à un certain  stade devenue inopportune, puis nocive, de cette intention qui s’impose continûment  au premier plan de la conscience ; c’est la mise en tension qu’elle provoque, en prétendant court-circuiter les ressources agissantes du corps et imposer une trajectoire linéaire pour atteindre son but. La trop grande intensité du vouloir et son rythme empressé inhibent alors la création d’un état intermédiaire de relâchement ou d’oubli, lesquels ne peuvent éclore qu’une fois le but initial passé à l’arrière-plan de la conscience (..) Le nœud du problème tient avant tout  à la pression que le vouloir continue d’exercer aux dépens des forces agissantes du corps. J’entends par forces agissantes ce qui nous permet d’exécuter une suite d’actions motrices, une séquence de gestes organisés sans que nous ayons à mobiliser de façon continue notre attentions consciente » p123

«  Résumer la situation en disant que les bonnes choses arrivent une fois que l’on cesse de las désirer, c’est risquer d’occulter les moments où nous pouvons agir de façon décisive. (..) La résolution du piège des états optimaux exige une rééducation posturale et motrice de la volonté, tout comme un corps qui se tient dans une mauvaise position a besoin d’agir sur lui-même avant d’exercer une action sur son environnement sans se nuire. Essayer directement de se corriger ne fait qu’accentuer les contractions musculaires. A un certain point, l’analogie entre la rééducation du corps et la réorientation du vouloir devient une identité »p123

« Les états réfractaires au vouloir se nourrissent de façons de sentir et ressentir incorrectes et nuisibles que l’on peut faire de son corps. Les exercices fondés sur la posture la respiration – en Chine on dirait  les exercices sur le souffle vital (le Chi) – peuvent modifier la météorologie intérieure, réguler les courants émotionnels et donner accès à des ressources agissantes qui se trouvent entraver par le surcroit de réflexions et d'intentions dans le cours de nos activités » p125

 

Changer de corps. Du bon usage de la posture et de l’imposture

« Tant qu’un langage mental continue de guider ce que nous nous « mettons en tête de faire », le geste technique à acquérir demeure en phase de formation » ; Le rappel d’injonctions comme « laisser le corps opérer » ou garder la fluidité dans le mouvement , en perturbe la réalisation.p135

Voir l’ouvrage de Ravison (De l’habitude) qui aide à cerner les phases intermédiaires entre le régime de la volonté soutenu par une éthique musculaire et d’autre par l’état du savoir incorporé, et l’intelligence du corps ;

Un exemple d’injonction impossible : « Tiens-toi droit »

« Se tenir correctement signifie que l’on s’emploie à diminuer les tensions et les torsions qui affectent les muscles du dos, des cervicales et de la cage thoracique »

« L’attention ne doit pas porter sur l’image de quelqu’un qui se tient droit, et que l’on prendrait pour modèle, mais sur une série de gestes particuliers (apprendre à placer son bassin, ses épaules, redresser le menton, , etc.) qui se développent peu à peu en sensations familières puis en une tournure intime une tournure dans laquelle la concertation de ces micro-action produit en fin de compte la posture droite »p142 « L’essentiel est de ne pas entraver les processus naturels d’exécution de nos  intentions motrices et qui échappent en grande partie à l’observation consciente »  de ne pas entraver « l’intelligence du corps »

 

De la nécessaire rééducation du corps comme propédeutique au bonheur

Le développement de la sensibilité du corps et la maitrise de la respiration permettent de venir à bout d’un certain nombre de difficultés posées par les états psychologiques aussi enviées par la volonté que déviés par son action directe. « Les méthodes d’éducation du corps et de la conscience, rassemblées sous le nom de tradition méditative, et qui se développent dans le contexte d’une quête de la sagesse, constituent historiquement (avec le yoga en Inde) la première réponse au problème des états mis en déroute par le tentative de les atteindre par un processus causal direct » c’est à dire par le vouloir p146

« Les exercices du souffle en agissant sur notre configuration émotionnelle et nerveuse prépare à l’action. Ils concentrent et concertent l’esprit non plus sur une ambition ultime (un nouveau record, une représentation triomphale, etc.), mais sur des  micro-phénomènes (longueur de l’expiration, tempo ralenti de la pensée) destinés à éviter les embûches de l’action directe et délibérée » p147

« faire coïncider le vouloir et le non-agir ».

 

Du danger de viser, du méfait de nommer

« La pensée chinoise privilégie une manière d’accéder aux états optimaux qui n’est pas celle de la rationalité instrumentale et ne suit pas le modèles des relations ordinaires des moyens à fin, de cause à effet, de principe à conséquence.(..) Les états de dispersion mentale, d’éparpillement de l’attention et de désintérêt vis-à-vis du but initial, voire d’oubli des intentions qui nous guident, peuvent apparaître comme des aberrations d’un point de vue logique, et nous sommes volontiers enclins à les soupçonner d’induire de fatales erreurs de raisonnement alors que, comme le confirment tant de recherches en psychologie de la cognition, de tels états se révèlent les voies d’accès les plus sûres dans certains contextes pour atteindre un tel état supérieur d’aisance ou de maîtrise » p 167

Par exemple « En littérature, l’originalité authentique ne se commande pas, et les efforts investis pour se singulariser font vite dériver vers un style artificiel et négativement conformiste » p173

 

Ascèse du vouloir et deuil du moi. La réclusion de l’empereur Jaune

Le Tao : Dialogue de l’empereur Jaune avec le Maître Ample-Accompli p179

Par des exercices appropriés  le méditant s’installe dans un calme foncier. Ce calme est la condition d’une concentration exclusive de l’attention aux phénomènes internes : l’attention  y est orientée vers la saisie du dynamisme vital qui anime le corps ». p194

« C’est grâce au travail d’attention sur elle-même que le sujet parvient peu à peu à atteindre la source cachée du dynamisme vital, ordinairement occultée et recouverte par la diversité des intentions et des représentations qui caractérisent la vie diurne et le monde de l’action » p 194

« Le Tao, la Voie, est le nom de l’expérience en cours de laquelle le méditant évolue dans la pure intériorité dynamique de son être (. ;) Les distinctions s’effacent entre la plongée dans la béance du corps par la méditation et l’explosion contemplative de l’univers conçu lui-même comme un corps immense » p201

« Quand le sujet s’engage dans un véritable processus de réforme intérieur, dans lequel l’effort porte initialement sur la résistance au changement, il devient un patient actif, un patient créant les conditions d’une inaction fertile, lourde de métamorphose à venir. Des fins nouvelles surgissent à la lumière des changements qui se déclarent » p 203

 

L’importance de l’écoute du corps

« L’accélération du temps social dans nos sociétés hypertechnicisées imprime au corps des rythmes qui exacerbent les problèmes typiques posés par les situations contre-productives que dicte l’attitude volontariste. Ces rythmes accélératoires, déterminent des habitudes corporelles nocives ; ils s’encodent dans nos corps et induisent des sentiments qui renforcent l’aspect réfractaire des états optimaux. Le sujet formaté par ce régime temporel d’accélération est soumis à un type d’intentionnalité qui ne dispose pas se tourner vers les ressources agissantes du corps » p209

 « Que l’on se dédie à une technique du soi dans le cadre du bouddhisme tibétain ou chinois, ou à des méthodes modernes de rééducation physique comme les méthodes Alexander ou Feldenkrais, ou encore les techniques respiratoires, on se trouve dans une pratique irrésistiblement amené à affiner l’écoute de l’intériorité du corps. C’est cette dernière qui permet notamment d’entrer en relation avec nos réactions émotionnelles et nos représentations mentales, assurant une régulation optimale de notre conduite » p211

« L’attention à la vie propre du corps dans une disposition méditative prolongée, nous apprend à couper court à la rumination de l’esprit qui détourne sans cesse son attention en direction du passé ou du futur »p212

« Tout essai d’élucidation des changements qui se produit dans le sujet agissant rencontre immanquablement les limites du langage. La réalité agissante de la vie ne peut qu’être réduite ou aplatie par une description pure, si minutieuse soit-elle » p 212

 

Simulation et dissimulation. Quand donner le change permet de changer la donne, chapitre VIII

« C’est à une tortueuse pédagogie de l’éveil, ingénieuse et imaginative, qu’invitent les sources anciennes du taoïsme afin de contourner et dissoudre les obstacles posés à la réalisations de certains états optimaux. Elle se sert du mépris, du mutisme ou de la véhémence à l’égard des problèmes de celui qui, à bout de force ou recru d’anxiété, vient requérir conseil et réconfort » p 239

 

Conclusion

« La philosophie et l’éthique ont célébré dans la volonté la ressource majeure de l’être humain, la puissance souveraine et infinie au fondement de notre mérite et de notre liberté »

« L’échec de l’éthique du muscle n’est surmonté qu’à partir du moment où sont délaissées les formes d’action volontaire qui inhibent directement les aptitudes du corps à nous rendre compatible avec l’état optimal recherché » p244

Le non-agir est la réponse optimale aux situations dans lesquelles nous avons une idée précise et impatiente de l’état que nous voulons atteindre mais dont l’exécution n’est pas en notre pouvoir présent, parce qu’elle dépend d’événements internes ou extérieurs, qui échappent au contrôle direct du vouloir. P245

« Les échecs suscités par l’emploi irréfléchi de la volonté et de la conscience intentionnelle dans la recherche des états optimaux signalent la nécessité de changer de paradigme de l’action : il convient de passer de la causalité agissante à une dynamique du conditionnement » Passer de l’état A à l’état intermédiaire B, à partit duquel les probabilités augmentent pour atteindre, en vertu d’un événement non prévisible, l’état optimal C. p258

«  Alors que la notion même de stratégie identifie le centre moteur de la personne à la volonté individuelle et à la conscience réflexive qui dirige l’attention, les formes d’oubli et de non-agir thématisées en Chine ancienne présupposent que le sentiment corporel de soi se trouve à la base de la conscience , et que ce sentiment s’accompagne et détermine aussi bien nos connaissances que les décrets de la volonté »

« La majorité des philosophes occidentaux envisagent l’atteinte des états optimaux de façon purement mental, en ignorant tout ce qui relève  du contexte cognitif, de l’environnement dans lequel se trouve le sujet, ou de la structure spatiale et temporelle de l’action. En se limitant à étudier le versant mental de l’action, on néglige les potentialités de renouvellement qui peuvent inopinément surgir d’une situation en cours ou d’une séquence d’action que l’on déclenche dans un état partiel d’ignorance, de distraction ou d’oubli partiel des mots et des choses » p261

 

 

Leçon sur Tchouang-Tseu de Jean François Billeter (Editions Allia, 2009)

 

« Il est vital que nous sachions faire retour au vide quand notre activité consciente est dans un cul-de-sac, qu’elle s’est laissée enfermer dans un système d’idées fausses ou dans des projets irréalisables. Notre salut dépend alors de notre capacité de faire marche arrière, d’aller évoluer à proximité du début des phénomènes de retrouver le vide où s’assemble la Voie ( le Tao). Il faut savoir faire le vide pour produire l’acte nécessaire »

« L'incapacité à faire le vide, engendre la répétition, la rigidité, voire la folie.» . « Cette faculté de défaire et refaire le monde est universelle. Elle est présente en chacun d'entre nous, et nous est indispensable » p.138

 

Voir Einstein

 

[1] Sage chinois et, selon la tradition, un contemporain de Confucius. Il est aussi considéré  comme le père fondateur du taoïsme.

[2] Philosophe politique, politiste, précurseur de la sociologie et homme politique français.