Soigner l’esprit, guérir la Terre . Introduction à l’écopyschologie

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Titre de l'ouvrage: 
Soigner l’esprit, guérir la Terre. Introduction à l’écopyschologie
Auteur(s) de l'ouvrage: 
Michel Maxime Egger
Maison d'édition: 
Editions Labor et Fides, Genève
Date de parution de l'ouvrage: 
Janvier 2015
Date de rédaction: 
Février 2017

 

  1. L’auteur

Sociologue et journaliste, Michel Maxime Egger, travaille comme responsable d’ONG pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables. Il a fondé le réseau « Trilogies, qui met en dialogue traditions spirituelles et grandes problématiques de notre temps. Il est l’auteur du livre La Terre comme soi-m^me.

2.L’écopsychologie

Les contours de l’écopsychologie p 15

Une revue l’ecopsychology (université de Washington)

Définitions de mots : âme, psyché, moi ou ego, inconscient, Soi , toile de la vie, p18

Deux éléments de réflexion d’écopsychologues (p.20-22) :

  1. La discontinuite entre le moi et le monde est une terrible illusion. « L’exitence humaine est un réseau de relations. Notre être n’est pas enfermée à l’intérieur de nous, il se diffuse à travers la toile des interations avec le monde dans le monde dans lequel notre exitence se déploie continuellement » (Andy Fischer)
  2. La nature et les créatures qui la composent ont aussi une âme, une intériorité, une profondeur que nous sommes appelés à comprendre. « Toutes lespersonnes ont besoin de faire l’expérience d’elles-m^mes comme part du monde naturel »

L’approche écopsychologique est : trandisciplinaire, sa philosophie holistique, importance de l’expérience subjective. p.29

Pour l’écopyschologie, les racines de la crise écologique sont liées à un système de représentation de la nature et de l’être humain, couplé à un mode de connaissance. On ne pourra résoudre en profondeur la crise écologique que par une mise en question de ce système, donc un changement de paradigme

La philosophie de la nature moderne se déploie au sein d’un système de représentation (voir livre Pensées de la Terre)

L’ ecopsychologie est plus que la création d’une nouvelle discipline, c’est un projet plus large de changement de société p ;29-30 Pour l’émergence d’une société au service de la vie (fondement de la valeur sociale selon les néo-institutionnalistes)

 

Partie I, Limites de l’écologie et de la psychologie

  1.  Hiatus entre l’information sur les problèmes écologiques et l’insuffisance des changements de comportement

Si nous peinons à entendre la Terre qui crié à travers l’actualité, c’est que nous sommes souvent divisés intérieurement, clivés entre notre intellect et le cœur, notre raison et nos émotions

Echec des campagnes jouant sur des ressorts comme la peur, la culpabilité, la honte, . L’homme contemporain est devenu allergique aux discours moralisateurs.

Limites des argumentations rationnelles ; nos changements d’attitude surviennent que lorsque le cœur est touché, le changement part de l’intériorité p 48 (émotion c’est ce qui nous fait mouvoir, bouger, changer)

  1. Critiques écologiques et politique de la psychologie (p48) :
  • Une vision négative de la nature : objet extérieur à l’homme
  • Conception atomisée du moi , « la psychologie dominante souffre d’une vision trop étroie de la personnalité pour pouvoir sauver la vie de la planète »
  • Négligence de la dimension politique

 

  1. Portrait de Carl Gustav Jung, précurseur fécond p.60

 

II à la recherche des causes profondes

1 Divorce avec la nature

La séparation avec la nature est pour les écopsychologues à la racine de la crise écologique

2 Origines de la dissociation

Les étapes de la séparation entre l’humain et la nature :

Quatre périodes : chasseurs-cueilleurs, domesticateurs, pasteurs-émeveurs, puritains, mécanistes analysées à partir de cinq aspects : vision de la nature, relation à la nature, divinité, lieu symbolique, prinicpe moterur

3 Poids du dualismeet des représentations

La nature désenchantéepar dualisme humain/nature

Oppression de la femme et domination de la Terre

Triomphe du rationalisme

Scission entre la conscience et l’inconscience

4 addiction à la consommation

Portrait : Paul Shepard, philosophe de la nature,  apôtredu primitivisme, le monde est partie de notre être

 

III Refondation de la psychologie

1 changer de paradigme

2 vision autre de la nature : de l’ego à l’écocentrisme, la terre comme organisme vivant, la jsute place de l’humain dans le cosmos

3 Verdissement de l’identité : l’illusion de la séparation,, un moi écologique

4 Inconcscient écologique

5 exemplarité des traditions première

Portrait : Théodore Roszak, visionnaire de l’inconscient écologique

Nouvelles approches écothérapeutiques

Jaonna Macy, pionnière du « travail qui relie »

 

Vers une écopsychologie citoyenne

 

Intégrer la dimension collective

Le défi est de mettre en boucle ces trois réalités indissociables que sont la psyché, la nature et la société, leur intégration constituant le fondement d’une manière radicalement différente de penser et d’agier p.266 ( voir livre les Tisserands des trois liens)