« La grande Régression se déploie à un moment donné (années 1980) d’une longue histoire qui oppose la pulsion dominatrice du capital à la résistance des autres acteurs de la société : le moment où toutes les digues qui contenaient le pouvoir de l’argent se sont affaissées. Jusqu’alors, le capitalisme avait dû s’adapter aux résistances de la société ; désormais, c’est la société qui doit s’adapter aux exigences des gestionnaires de capitaux. Cette inversion du rapport dialectique entre capitalisme et société est l’essence de la Grande Régression ».« Il s’agit d’un processus politique organisé et non d’une fatalité historique indépendante des gouvernements".
Liste des notes de lecture rédigées/publiées
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31 - 45 sur 69 notes(s) de lecture trouvée(s)Note rédigée en Mars 2017
Ce livre rassemble trois conférences données par Dewey dans les années 1930 et une présentation de l’auteur et de ses travaux écrite par le philosophe français Guillaume Garreta.
Note rédigée en Février 2017
Pour l’écopyschologie, les racines de la crise écologique sont liées à un système de représentation de la nature et de l’être humain, couplé à un mode de connaissance. On ne pourra résoudre en profondeur la crise écologique que par une mise en question de ce système, donc un changement de paradigmeL’ ecopsychologie est plus que la création d’une nouvelle discipline, c’est un projet plus large de changement de société pour l’émergence d’une société au service de la vie .
Note rédigée en Novembre 2016
Les créatifs culturels sont les pionniers, à l’échelle mondiale, d’un changement de culture, de société, de civilisation, ils préparent le passage de l’époque dite moderne - née en Europe et qui s’est développée principalement en Occident - à la postmodernité.
Note rédigée en Novembre 2016
Le dispositif néolibéral a, depuis la crise de 2008, un caractère systémique, qui rend toute inflexion des politiques menées difficile, voire impossible, c’est cette raison politique unique qui s’impose aux partis de droite comme de gauche. « Le néolibéralisme ne cesse, par les effets d’insécurité et de destruction qu’il engendre, de s’autoalimenter et de s’autorenforcer. Tenter de comprendre comment, telle est l’ambition du présent essai ».
Note rédigée en Juillet 2016
« Dans la Grande Bataille qui vient de s’engager dans tous les domaines entre ceux qui déchirent et ceux qui tissent », l’objectif du livre « de réinscrire le monde des hommes dans une grande histoire collective, de nous remettre tous sur un grand chemin de sens » (p. 18). Pour préciser ce qu’il appelle Tisserands, Bidar fait référence aux enquêtes sur les "nouveaux créatifs culturels".
Note rédigée en Novembre 2015
L’auteur essaie de répondre à la question : comment l’espèce humaine Homo sapiens appartenant à la famille des singes a réussi à dominer la planète. Rappelant que l’Homo sapiens ne fut qu’une espèce humaine parmi d’autres, la question devient comment l’Homo sapiens a-t-il pu envahir toute la planète Terre et éliminer les autres espèces humaines. L’hypothèse proposée est : « c’est avant tout par son langage unique qu’Homo sapiens a conquis le monde ».
Note rédigée en Septembre 2015
C’est un livre de réflexion sur la modernité « au sens où l’homme invente un peu sa liberté » et plus précisément sur les délitements de la modernité.Il aborde de nombreux enjeux sociétaux d’aujourd’hui la démocratie, bien sûr mais aussi le pouvoir, le communautarisme, le populisme, l’éducation, « devenir parent », « faire famille », le deuil, l’exploitation capitalistique, le management par évaluation, les « commons », etc. La différence entre individuation et individualisme permet de jeter un regard nouveau sur ces différents enjeux sociétaux.
Note rédigée en Juillet 2015
Noami Klein croit au « pouvoir révolutionnaire du changement climatique ». Elle voit des signes avant-coureurs dans les mobilisations radicales contre l’extractivisme et les grands projets d’infrastructure, qui se multiplient aux quatre coins du globe. Le fait que les peuples indigènes jouent souvent un rôle clé dans ces mobilisations est pour Klein une source d’espoir, car ces communautés ont de leur rapport à la nature une vision autre que celle de la domination et du contrôle absolu, typiques, selon elle, de la culture occidentale depuis les Lumières.
Note rédigée en Mai 2015
Etre scientifique et religieux c'est "essayer de pénétrer , avec nos capacités limitées, les secrets de la nature et pour découvrir que demeure, derrière les concaténations observables, quelque chose de subtil, d’intangible et d’inexplicable, c'est sentir que derrière tout ce que peut appréhender l’expérience, se trouve quelque chose que notre esprit ne peut saisir et dont la beauté et le sublime ne nous touchent qu’indirectement sous la forme d’un faible reflet, c’est le religieux »
Note rédigée en Mai 2015
Le thème de la laïcité interroge de nouveau la société française ; ceci est à imputer notamment au fait que l’islam est devenu la deuxième religion de France et à la volonté de certains jeunes issus de l’immigration, à la recherche d’une référence identitaire, de revendiquer publiquement leur appartenance religieuse. Dans le renouveau des débats actuels sur la laïcité une place particulière devrait être accordée au livre « Place de la République, pour une spiritualité laïque » du rappeur Abd Al Malik publié en février 2015 par Indigène Editions qui ont aussi publié Indignez-vous de Stéphane Hessel.
Note rédigée en Mars 2015
« Le retour du religieux n’est qu’un leurre. Les apparences n’y changent rien. Partout où le religieux se maintient ou réinvestit des territoires perdus, il ne faut pas céder à l’illusion de son retour, ni croire qu’il serait une composante éternelle de la condition humaine ». L’objectif du livre est d’élucider les vraies raisons pour lesquelles le religieux doit mourir et donc de « comprendre pourquoi le sens de la sortie de la religion au-delà de ce que l’Occident a su en dire ».
Note rédigée en Février 2015
L’objectif de l’ouvrage est de montrer que le projet d’émanciper le travail est réalisable, c’est-à-dire qu’il est possible « d’exproprier ceux qui nous imposent leur pratique de travail, si désastreuse, (..) de sortir du statut de victime, de nous poser en candidats à la succession de la bourgeoisie dans la maîtrise de l’économie » . La voie proposée pour réaliser ce projet est nouvelle et inattendue : il nous faut remettre en avant les victoires de la classe ouvrière en matière de Sécurité sociale, de statut de la fonction publique, de la qualification dans les conventions collectives, « ces institutions que les réformateurs ont entrepris de détricoter depuis trente ans ». Il nous faut nous organiser pour construire la classe du salariat, « non pas défendre les institutions du salaire – ce qui est le début de la défaite, mais pour les généraliser dans le salaire à vie.
Note rédigée en Janvier 2015
Thich Nath Hanh, moine bouddhidte et maître zen vietnamien : " Pour maintenir la Pleine conscience et prévenir la dispersion, nous nous servons d’un outil naturel : la respiration. La respiration est le pont entre la vie et la conscience, qui unit le corps et le mental. Chaque fois que votre esprit se dissipe, utilisez la respiration comme moyen de le ramener ici et maintenant "
Note rédigée en Novembre 2014
Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l’économie, de l’écologie, ce livre est le résultat d’un travail de recherche de cinq ans qui a amené Mathieu Ricard à rencontrer et à dialoguer avec de nombreux penseurs et chercheurs dont les conclusions et parfois les travaux sont présentés dans son ouvrage. Ce travail de recherche multidisciplinaire et mené en coopération avec de nombreux chercheurs montre que le développement de l’altruisme est le comportement à promouvoir et à privilégier pour essayer de répondre au plus grand défi de notre époque qui consiste à concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement . « Pour que les changent vraiment, il faut oser l’altruisme ». Il démontre point par point que l’altruisme n’est ni une utopie, ni un vœux pieux, mais une nécessité, voire une urgence.