coopération



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Dans l’histoire de l’évolution, la coopération et notamment la symbiose microbienne a été une source infinie d’innovations. Dans chacune des espèces, les groupes les plus coopératifs sont ceux qui survivent le mieux. La croissance des inégalités est la principale cause de l’effondrement de la cohésion d’un groupe. Les différents processus de coopération au sein du monde vivant interrogent la théorie de l’évolution mais aussi la science économique qui mettent en avant la compétition comme force dominante. Ces processus nous obligent à changer notre vision du monde et de la place de l’être humain dans le monde, héritée des Lumières et de la modernité. Face aux enjeux de la transition écologique, nous avons maintenant à notre disposition les dynamiques et les concepts pour repenser la science économique.

 



Note de lecture

Le coopérativisme de plateforme peut revigorer une économie du partage. Il ne remédiera pas aux effets corrosifs du capitalisme, mais il peut montrer que le travail peut être une source de dignité plutôt qu’un amoindrissement de l’expérience humaine.



Note de lecture

 

Au niveau de l’économie mondiale, une nouvelle phase historique « post-capitaliste » s’est esquissée, avec l’invention du web. En promouvant la diffusion de la forme relationnelle « pair à pair » ou P2P, le web permet à  des travailleurs et des citoyens, partout dans le monde, de prendre l’initiative de se connecter,  mais surtout de s’auto-organiser, de mutualiser des ressources productives. Basée sur la dynamique de la relation « pair à pair »  se créent et se diffusent de nouvelles formes de résistance et de reconstruction socio-économique et, plus fondamentalement, une nouvelle logique de production.