homo economicus



Note de lecture

Livre de Gaël Giraud et Felwine Sarr

Nous manquons d’un grand projet. Un grand projet qui offre des fins universalisables qui peuvent engager les uns et les autres dans une construction sociétale positivement qualifiée.L'économie n'est pas une finalité mais un moyen. Les auteurs proposent de faire advenir une pensée de l'économie relationnelle et aussi de modifier les structures épistémologiques de nos sociétés.



Article publié

Résumé

Face aux défi s écologiques, sociaux et économiques engendrés par notre mode de développement, il est vital de changer notre manière d’être au monde. Plusieurs visions de l’individualisme s’entrechoquent. Retour sur une notion philosophique polysémique.

https://www.revue-projet.com/



Article publié

Les discours économiques, les slogans publicitaires tentent de nous enfermer de plus en plus dans le comportement de l’homo économicus . L’émergence actuelle d’un nouveau monde révèle une autre représentation de la place de l’homme dans le monde,  l’homo empathicus. Certaines pratiques culturelles peuvent aider à ressentir le bien-vivre avec l’énergie de l’empathie et à changer ainsi notre vision du monde.

Ci-joint la présentation en power point de la conférence que j'ai animée, avec Liliane Perrin et Florence Barthe, dans le cadre du "Forum international pour le bien vivre" , Grenoble les 6-7-8 juin 2018



Note de lecture

Au carrefour de la philosophie, de la psychologie, des neurosciences, de l’économie, de l’écologie, ce livre est le résultat d’un travail de recherche de cinq ans qui a amené Mathieu Ricard à rencontrer et à dialoguer avec de nombreux penseurs et chercheurs dont les conclusions et parfois les travaux sont présentés dans son ouvrage. Ce travail de recherche multidisciplinaire et mené en coopération avec de nombreux chercheurs montre que le développement de l’altruisme est le comportement à promouvoir et à privilégier pour essayer de répondre au plus grand défi de notre époque qui consiste à concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement . « Pour que les changent vraiment, il faut oser l’altruisme ». Il démontre point par point que l’altruisme n’est ni une utopie, ni un vœux pieux, mais une nécessité, voire une urgence.



Article publié

Les approches critiques du modèle de l’homo économicus qu’elles soient le fait d’économistes, de psychologues, de sociologues, de philosophes, ne sont pas nouvelles, bien que ce modèle soit celui qui continue à structurer la pensée économique dominante et à fonder de nombreuses décisions et politiques économiques. Mais la nouveauté aujourd’hui est l’éclairage apporté par des développements scientifiques récents - dans les domaines notamment des neurosciences, de la biologie, de la psychologie expérimentale - qui remettent en cause ce modèle. En effet différents résultats de recherches scientifiques tendent à montrer que notre vraie nature serait non pas la poursuite égoïste de notre seul intérêt, mais, au contraire, nous nous serions construits corporellement et mentalement - tout au long de notre longue évolution biologique - pour vivre des relations d’empathie, d’altruisme, de compassion. C’est sur la base de ces nouvelles connaissances scientifiques que notamment Matthieu Ricard, moine bouddhiste a construit son ouvrage « Plaidoyer pour l’altruisme» et que l’économiste américain Jeremy Rifkin a tenté de faire l’histoire de l’évolution de « l’homo empathicus », dans son ouvrage « Une nouvelle conscience pour un monde en crise, Vers une civilisation de l’empathie » .