individuation



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Dans l’histoire de l’évolution, la coopération et notamment la symbiose microbienne a été une source infinie d’innovations. Dans chacune des espèces, les groupes les plus coopératifs sont ceux qui survivent le mieux. La croissance des inégalités est la principale cause de l’effondrement de la cohésion d’un groupe. Les différents processus de coopération au sein du monde vivant interrogent la théorie de l’évolution mais aussi la science économique qui mettent en avant la compétition comme force dominante. Ces processus nous obligent à changer notre vision du monde et de la place de l’être humain dans le monde, héritée des Lumières et de la modernité. Face aux enjeux de la transition écologique, nous avons maintenant à notre disposition les dynamiques et les concepts pour repenser la science économique.

 



Note de lecture

 

La conscience morale serait apparue au moment où les hommes durent faire société et fonder des Etats. Cette phase de transition vers la société, à l’issue de laquelle les hommes sauvages durent tout à coup renoncer à leurs instincts est décrites par Nietzsche comme un tournant décisif : privés de leurs anciens guides, leurs « instincts régulateurs, inconsciemment infaillibles, ils furent contraints de développer un nouvel organe : notre moi pensant, notre raison. L’homo sapiens était né.

Après deux mille ans d’hostilité au corps de la part de la philosophie platonicienne et des religions juives, catholique et protestante pour qui le corps n’était qu’un serviteur et une source de péché, Nietzsche fut le premier à nous appeler à revendiquer notre corps et notre origine animal



Note de lecture

Livre de Bruno Latour

Ce livre propose une nouvelle manière de concevoir une politique qui prenne en compte les enjeux écologiques, l’explosion des inégalités, en repensant les relations entre le Local et le Global. De nombreux thèmes sont abordés : mondialisation, nation, frontière, régulation, migrations, opposition gauche /droite, le local et le global.

L’intérêt de ce livre est de nous nous proposer et de nous aider à changer notre conception de ce qu’est un territoire, « un terrain de vie ».



Note de lecture

La question de l’individualité est l’une des plus importantes auxquelles Dewey a accordé son attention (indiviudalism old and new)

L’individualité constitutive de l’individu moderne , n’est pas celle d’un atome, comme le mauvais libéralisme a fini par en imposer l’idée, mais la concrétisation des échanges et des interactions qui s’actualisent dans des contextes d’actions qui constituent la matrice sociale de l’histoire



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Résumé

Face aux défi s écologiques, sociaux et économiques engendrés par notre mode de développement, il est vital de changer notre manière d’être au monde. Plusieurs visions de l’individualisme s’entrechoquent. Retour sur une notion philosophique polysémique.

https://www.revue-projet.com/



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Résumé

L’aspect positif de la pandémie est d’avoir révélé au grand jour la fragilité de nos sociétés. La question de la liberté de l’individu s’est alors posée dans nos sociétés modernes, bâties depuis le XVIIe siècle, sur la nécessaire croissance économique et l’expansion d’une forme de capitalisme qui ressemble de plus en plus à une fuite en avant.



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Interview avec Dominique Bourg, professeur de philosophie, spécialistes des questions environementales

 



Note de lecture

Ce livre analyse le néolibéralisme, tel qu’il s’est manifesté au départ dans un fameux colloque qui s’est tenu à Paris en août 1938 autour de l’œuvre de Walter Lippmann (1889-1974). L’objectif de l’auteure est de montrer que le néolibéralisme révèle une pensée politique reposant sur une conception bien précise de la vie et de l’évolution et sur un soi disant retard de l’espèce humaine. Le néolibéralisme ne doit pas être confondu avec l’économie néo-classique ni avec le capitalisme financiarisé, ni avec l’ultralibéralisme prônant l’Etat minimal et la privatisation de tous les services.