philosophie



Note de lecture

Livre de Johann Chapoutot

« L’histoire n’est pas une réalité brute, mais aussi, voire surtout, le récit que l’on en fait, à l’échelle individuelle comme à l’échelle des groupes et sociétés, pour donner sens au temps, au temps vécu, au temps qui passe ». La quête de sens, c’était jadis l’affaire des théologiens qui cherchaient la main de Dieu dans l’histoire. Entre les Lumières (début du XVIII siècle) et la Grande Guerre (début du XX siècle), le théologique a cédé la place au politique : dans l’Occident on rechercha le sens dans ces religions séculières (Raymond Aron) que furent le communisme, le fascisme et le nazisme, mais aussi le libéralisme et ses avatars (ultra, néo) ainsi que toujours plus couru semble -t-il le complotisme depuis que les « grands récits sont devenus sont entrés en déshérence ". L’histoire, au-delà de la discipline ou de la science, est un art de lire et vivre le temps, un art littéraire sensible au cœur et à la raison » (4ème de couverture)



Note de lecture

Hegel est le premier philosophe à avoir perçu la dimension du « devenir » dans toute son ampleur. L’histoire de l’humanité, la succession des époques ne sont pour lui rien d’autre que le déploiement de l’esprit universel. Où tout est mû par un puissant moteur intérieur : la dialectique. Comment fonctionne-t-elle ? où s’achève l’histoire ? Sommes-nous de simples spectateurs ou acteurs ? Hegel ouvre une formidable perspective sur la dynamique de notre vie.

La grande découverte de Hegel est : « Tout est en perpétuel mouvement », tout change. La pensée centrale de Hegel : la dialectique est le moteur de la pensée